jiggings collection pour la pêche au jig

Comment débuter la pêche au jig ?

La pêche au jig se pratique en bateau à la dérive ce qui permettra de couvrir un maximum d’espace. Cette technique Japonaise permet de cibler une grande variété de poissons prédateurs. Le jigging est une pêche verticale grâce à laquelle on pourra prospecter les différentes couches d’eau. Il se pratique en mer mais aussi en eau douce. Ton moulinet devra être garni d’une tresse. Celle-ci sera reliée par un noeud à un bas de ligne en fluorocarbone d’une longueur comprise entre 3 et 6 mètres. Personnellement, je relie mon bas de ligne à une agrafe rolling pour pouvoir changer de jig rapidement. On arme ses leurres par la tête à l’aide d’assists hook. Dans cet article, nous allons explorer les bases de cette pêche sportive et captivante.

Choisir le bon équipement

La canne de jig

Elle est spécifique à cette pêche, elle est courte et puissante. Sélectionne ta canne en fonction du grammage de ton jig. Celui-ci peut varier entre 30g et 400g, en effet si tu pêches en Méditerranée par mer calme et une eau peu profonde, des jigs entre 30 à 50 g suffiront. En revanche, dans l’océan Indien, le courant est soutenu, j’utilise des jigs de 250g et plus. Je te conseille de choisir une canne assez courte, c’est plus maniable pour commencer.

Le moulinet de jig

Lorsque tu choisis ton moulinet plusieurs caractéristiques sont à prendre en compte pour maximiser efficacité et plaisir de pêche. Assure toi que ton moulin peut contenir suffisamment de tresse (entre 250 et 300 mètres), les gros poissons comme le thon peuvent rapidement te vider la bobine. Le ratio de démultiplication détermine la vitesse de récupération par tour de manivelle, on utilise généralement des moulinets à ratio élevé dans la pêche au jig car il permet de remonter plus rapidement son leurre. Je te conseille pour débuter de prendre un moulinet spinning (moins de risques d’emmêlements). Enfin, il faudra un frein puissant pour combattre les plus grosses prises.

La tresse et le bas de ligne

Il est impératif d’avoir garni ton moulinet de tresses pour cette pêche et d’y attacher le bas de ligne (fluoro, shock leader ou encore nylon) à l’aide d’un noeud. Choisis une bonne tresse et un bas de ligne de bonne qualité. Le matériel est mis à rude épreuve lors d’un combat au jig. Je te conseille 3 à 4 mètres de bas de ligne pour un maximum de discrétion.

Les hameçons

Pour augmenter tes succès dans cette discipline, mieux vaut choisir des hameçons de bonne qualité. Tu peux soit les monter toi-même, soit les acheter déjà tout prêts. Ton leurre sera armé de 2 assists hooks, les hameçons sont reliés à une tresse raide et épaisse, elle même reliée à un anneau soudé. En règle général, la largeur de tes hameçons sera égale ou légèrement supérieur à la largeur de ton jig. En ce qui concerne la longueur, j’ai pour habitude de placer le 1er hameçon au 1/3 du leurre et le 2ème au 2/3.

Savoir où pêcher : bien choisir son spot

Apprends à repérer les endroits propices à la pêche au jig. On adore les structures sous marines, les épaves, les tombants et tous les lieux qui font office de cachettes pour les poissons. L’achat d’un sondeur (fixe ou portable) te simplifiera la vie, tu n’as plus qu’à y inscrire la position de tes terrains de jeux préférés, tu les retrouveras rapidement la fois d’après. D’autre part, tu pourras savoir à quelle profondeur se trouve le poisson dans la colonne d’eau.

Olivier montre sa carangue

Les techniques de jigging

Le but de cette pêche consiste à laisser descendre son leurre jusqu’à toucher le fond puis de le remonter pour imiter un poisson en fuite. Tu peux choisir la technique qui correspondra le mieux à tes objectifs et conditions de pêche. On peut dire qu’il y a globalement 2 sortes de pêche au jig : le slow et le fast jigging. En fonction, on n’utilisera pas les mêmes leurres. Dans tous les cas, tu devras garder ton fil tendu pour rester en contact direct. Tu pourras effectuer la remontée jusqu’à mi profondeur.

Le slow jigging

Cette méthode se caractérise par une approche lente et contrôlée, elle permet de cibler une grande variété de poissons. C’est une pêche moins physique mais toute aussi productive, idéale pour bien commencer. C’est parti, ouvre ton pickup et laisse descendre ton jig au fond celui-ci va couler comme une feuille morte tombe d’un arbre. Il arrive très souvent de se faire attaquer à la descente, pour cela, je te conseille d’accompagner ta tresse avec tes doigts en gardant une certaine tension, tu sentiras mieux le départ. Le mot pitch désigne l’action d’animer le leurre. Il faudra synchroniser le tour de manivelle et le mouvement de canne. Essaie de faire différents pitchs, de ramener plus ou moins rapidement ton leurre et d’alterner des mouvements amples avec ta canne afin de définir la meilleure méthode.

Le fast jigging

Comme son nom l’indique, la technique est plus rapide. Les leurres sont de forme aérodynamique, ce qui permet une descente beaucoup plus rapide. Une fois le jig au fond, l’animation donnée à la canne imitera un poisson effrayé qui cherche à s’échapper. Le fast jigging requiert une bonne condition physique. Les attaques se feront le plus souvent à la remontée. Là encore, il est important de diversifier les animations. Remonte ton jig avec des tirées verticales sur la canne, tu peux faire des stops et repartir d’un coup afin de stimuler l’appétit du poisson.

Les poissons visés

En eau douce : black bass, brochet, doré, sandre …

En Europe : liche, sériole, denti, maigre, pagre, thon…

En éxo : carangues, mérous, thon jaune ou à dents de chien, vivaneaux…

Publications similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *