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Défi relevé : ils gagnent leur vie avec de la peau de poisson !

Quel plus grand plaisir que de déguster sa pêche du jour ? Mais alors que nous nettoyons le poisson pour en garder les parties nobles, certains ont su tirer profit de leurs déchets. Je te partage l’histoire incroyable de 3 jeunes qui ont relevé le défi de gagner leur vie grâce à la peau de poisson !

Quand la peau de poisson devient un produit premium

À l’ère d’une génération qui se veut écoresponsable, les grandes industries de la mode et de l’horlogerie s’arrachent le nouveau cuir marin. Les 3 protagonistes de cette épopée fantastique s’appellent Benjamin Malatrait, Gauthier Lefébure et Emmanuel Fourault. Tous passionnés de pêche et inquiets pour l’avenir de la planète, ils ont trouvé le moyen d’associer plaisir et respect de l’écosystème. Désormais, la maroquinerie s’entiche de l’épiderme écailleux de poissons exotiques. Chaussures, sacs, bracelets de montre, ceintures ou accessoires haut de gamme envahissent les présentoirs. 

Quand une startup répond à un besoin écologique majeur

Les déchets issus de l’industrie agroalimentaire sont source d’une pollution importante, notamment dans le monde marin. Aujourd’hui, Ictyos situé dans la région lyonnaise s’est associé à des partenaires locaux pour récupérer les restes inutilisés de poissons. Et dans un souci écologique, la startup privilégie les circuits courts pour minimiser son empreinte carbone. C’est dans une dynamique d’upcycling que l’équipe envisage l’avenir. C’est-à-dire se servir des ressources marines abandonnées, les réutiliser, les améliorer pour en faire des indispensables de tous les jours. 

Quand de jeunes Lyonnais innovent et créent les produits de demain

La tannerie fait peau neuve. En effet, les trois acolytes ne sont pas passés inaperçus dans l’essor du défi environnemental mondial. Ces jeunes chimistes de formation se sont concentrés pendant 3 ans sur la recherche et le développement des cuirs marins. Leur but étant de trouver une solution éthique et écologique à la production de cuirs précieux. Leurs efforts ne sont pas restés vains, le trio a su séduire les plus grandes marques de luxe. Ictyos est désormais une référence en matière de cuir alternatif. Le savoir-faire à la française n’est pas près d’être détrôné !

Quand les peaux de poisson intéressent d’autres secteurs d’activité

Bien sûr, la maroquinerie n’est pas le seul domaine à profiter des résidus marins. Les spécialistes des soins de peau en tirent aussi des bénéfices. La présence de peptides et de collagènes dans les extraits de poissons n’a pas échappé aux industriels en dermatocosmétique. À l’instar des traitements au caviar, les crèmes spécialisées ont un bel avenir devant elles.

L’industrie médicale trouve aussi un fort intérêt dans les propriétés antimicrobiennes et les protéines de régénération tissulaire issues de la peau du poisson. Une belle avancée pour la fabrication de produits de cicatrisation et des pansements.

Un grand bravo pour le travail engagé, la détermination et surtout à l’idée innovante d’une startup à l’avenir prometteur.

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